Le Syndicat national des gynécologues et obstétriciens de France (SYNGOF) vient de confirmer sa menace d'une nouvelle grève « brutale, dure et totale » à compter du 4 août, « en l'absence de solutions » d'ci le 3 juillet.
Le SYNGOF dénonce la « dégradation des conditions de travail » et « l'insécurité » qui s'installe dans les maternités « en l'absence des moyens indispensables » aux établissement « pour assurer la prise en charge des femmes enceintes et des nouveaux-nés ». Les gynécologues avaient observé un mouvement de grève en décembre.
Le SYNGOF estime « avoir besoin de 1,9 milliard de francs (0,29 milliard d'euros) » pour permettre aux praticiens et aux maternités de travailler « dans la sécurité et la sérénité » et de « maintenir les deux secteurs d'exercice » (public-privé) et « le libre choix auquel les femmes sont attachées ».
Dans une lettre adressée à l'ensemble de ses 2 4000 adhérents (sur 6 500 gynécologues) le syndicat leur demande de « ne pas pratiquer d'interventions lourdes dans la semaine du 30 juillet » et de « fermer les blocs obstétricaux, de chirurgie gynécologique et les consultations » à partir du samedi 4 août.
Gynécologues : le SYNGOF confirme sa menace de grève
Publié le 24/06/2001
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 6943
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