Guerre du Golfe : un nouveau syndrome ?

Publié le 01/06/2003

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Douleurs musculaires, fatigues chroniques, eczéma, dépressions, pertes de mémoire ou du sommeil, ainsi que difficultés respiratoires, les différents symptômes dont se plaignent quatre soldats britanniques préparés pour la guerre en Irak semblent très évocateurs de ceux qui avaient été décrits pour les anciens de la première guerre du Golfe de 1991, sous l'appellation de syndrome du Golfe. La seule différence notable observée dans le cas de ce « syndrome II », c'est la survenue beaucoup plus rapide desdits symptômes qui seraient également liés, selon un avocat, aux cocktails vaccinaux administrés aux militaires envoyés dans le Golfe. Deux des quatre plaignants n'ont pu y partir tant leurs réactions après les injections ont été immédiates et fortes. Le troisième a dû être rapatrié dans les dix jours.
Ces militaires auraient reçu cinq injections sur une durée de vingt-quatre heures, suivies d'une sixième piqûre, cinq jours plus tard pour le vaccin contre le charbon, avec son rappel, la semaine suivante.
Au début du mois dernier, un ancien soldat britannique a remporté une victoire judiciaire, le tribunal imputant l'ostéoporose dont il est atteint à « un cocktail de médicaments avant un déploiement prévu dans le cadre de la guerre du Golfe de 1991 ».

Le Quotidien du Mdecin