CONGRES HEBDO
I L n'existe pas, à l'heure actuelle, de consensus concernant le rapport bénéfice-risque du traitement antithrombotique préventif durant la grossesse et le post-partum chez une patiente qui a eu un antécédent d'accident ischémique transitoire. Les indications varient en fonction de la cause de l'infarctus initial, du handicap résiduel et du désir de grossesse. Lorsque l'AVC initial est lié à la rupture d'une malformation vasculaire, il est préférable de traiter celle-ci avant toute grossesse ultérieure. Même si le risque de récidive au cours de la grossesse semble faible, la période du post-partum est néanmoins une période à plus haut risque.
L'héparine ne franchit pas la barrière placentaire et constitue donc l'anticoagulant de choix pendant la grossesse ; en revanche, les antivitamine K sont associés à un risque malformatif élevé. L'administration de faibles doses d'aspirine est possible durant les deux derniers trimestres de la grossesse. Un traitement par HBPM est souvent proposé durant les premières semaines du post-partum.
Cependant, les modalités de la prise en charge obstétricale des femmes ayant un antécédent cérébrovasculaire n'est pas codifiée. Quel que soit le type d'AVC initial, un accouchement par voie basse, en limitant les efforts d'expulsion, est le plus souvent possible, l'indication d'une césarienne sera posée en fonction des critères obstétricaux.
D'après une communication du Dr Lamy, service de neurologie, hôpital Sainte-Anne, Paris.
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