Je suis un médecin généraliste qui a pris sa retraite le 1er janvier 2009, retraite particulièrement anticipée puisque j'ai 63 ans et que comme vous le savez l'âge légal de la retraite en France est de 60 ans, sauf pour les métiers particulièrement pénibles comme la SNCF où c'est beaucoup plus tôt. Comme beaucoup, j'ai été contacté pour venir en renfort de mes confrères à l’occasion de la grippe A(H1N1).
J'ai demandé des garanties sur les assurances pour me couvrir durant ces activités. Je n'ai pas obtenu de réponse précise sauf que « probablement il n'y aurait pas de problèmes »...
Par ailleurs, vous n'ignorez pas que pour quelques euros qui vont nous être alloués, nous allons être soumis à des charges diverses considérables d'impôts, URSSAF, taxes professionnelles, Conseil de l'Ordre à plein tarif, assurances diverses (voiture redevenant professionnelle), assurances personnelles couvrant l'activité, etc., et j'en oublie certainement faute d'imagination suffisante. J'ai demandé s'il serait possible d'obtenir un prêt à taux zéro pour couvrir le surcoût de ces interventions mais je n'ai à ce jour obtenu aucune réponse. II n'a pas été possible non plus de me faire savoir si je pouvais avoir accès à l'embauche au titre de bénévole pour contourner au moins une partie de ces surcoûts. J'adresse donc ce courrier à I'EPRUS (organisme qui ne m'avait pas été présenté jusqu'à ce jour) dans l'espoir d'une réponse plus précise...
Votre réponse est d'autant plus importante pour moi que vous n'ignorez pas que la pénurie à venir de médecins va vous conduire à renouveler très fréquemment ces demandes d'interventions et pas seulement en période pandémique.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature