La patiente contaminée par la grippe aviaire est toujours hospitalisée à Hong Kong, son état reste critique, mais c’est stabilisé, selon les autorités sanitaires. Des tests effectués sur trente fermes d'élevage de poulets sur le terretoire se sontpar ailleurs révélés négatifs. Pour l’instant, les autorités confirmaient samedi qu’aucun signe de propagation chez les humains de l'épidémie de grippe aviaire n'a été décelé à Hong Kong après la détection de ce premier cas humain. Diagnostiqué chez une femme de 59 ans à son retour d'une visite en Chine continentale c’est le dernier cas humain de grippe aviaire à Hong Kong depuis 2003. "A ce jour, nous avons l'impression que le risque de grippe aviaire à Hong Kong est faible, et nous n'avons pas de signe de transmission d'humain à humain", a déclaré aux journalistes le ministre de l'alimentation et de la santé du territoire York Chow. C’est jeudi que ce premier cas a été annoncé. Les autorités de Hong Kong ont relevé alors à "sérieux" le niveau d'alerte sur la grippe aviaire.
Hong Kong avait été le premier pays à connaître une épidémie de grippe aviaire d'importance en 1997, avec le décès de six personnes, provoqué par une mutation à l'époque inconnue du virus de la grippe aviaire. Des millions de volailles avaient été abattues. Les contaminations par le virus H5 se sont jusqu'ici déroulées de l'animal vers l'homme, mais les scientifiques craignent toujours qu'une mutation permette des contaminations d'homme à homme, déclenchant une pandémie meurtrière.
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