La commission spéciale de l'Assemblée nationale chargée du projet de loi bioéthique vient d'adopter la possibilité de dons d'organes par des vivants n'ayant pas de lien de parenté avec le patient. A une condition toutefois : le don, qualifié d'altruiste, n'aura lieu que « sous réserve d'une relation stable et durable ». Le nouveau texte ne précise pas si le don se cantonne aux pacsés et aux demi-frères ou demi-sœurs, ou s'il inclut également les amis, ce que redoute Didier Sicard, président du CCNE (« le Quotidien » du 3 décembre). Un amendement précise l'obligation de l'existence « d'un lien affectif » entre le donneur et le receveur. Cela suffira-t-il à éviter tout risque de trafic d'organes ? L'avenir le dira. Dans un premier temps, l'Assemblée doit se prononcer sur le sujet la semaine prochaine. Par ailleurs, la commission a accepté les prélèvements d'ADN post-mortem, en l'absence d'un refus exprimé du vivant de la personne. De nouvelles affaires Yves Montand en perspective.
Greffes : l'acceptation des donneurs vivants extrafamiliaux en bonne voie
Publié le 10/01/2002
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7042
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