Le petit garçon était en défaillance métabolique à l’âge de 2 mois, dépendant d’une dialyse et d’une ventilation artificielle. Il a reçu des cellules hépatiques enrobées dans un composant d’algue marine afin de les soustraire à l’activité destructrice du système immunitaire. Dès deux semaines après la transplantation, une amélioration de l’état de l’enfant a commencé à se manifester.
Les cellules transplantées dans l’abdomen ont agi « comme un foie temporaire », permettant à l’organe de l’enfant de se régénérer et de prendre le relais. Six mois après, les fonctions hépatiques étaient pratiquement complètement restaurées. L’un des avantages de la technique est que l’enfant n’aura pas à prendre de traitement immunosuppresseur antirejet, ont indiqué les hépatologues.
« L’enfant, maintenant âgé de 8 mois, apparaît en pleine santé alors qu’il y a six mois, il était proche de la mort », commentent les spécialistes.
La question de l’utilisation de ce type de traitement pour d’autres patients souffrant d’insuffisance hépatique aiguë reste ouverte. L’équipe du King’s College Hospital reste prudente et appelle à la réalisation d’une étude clinique pour tester l’efficacité de cette technique novatrice. Si son efficacité se confirmait, elle représenterait une solution pour les centaines de patients sur des listes d’attente de greffe hépatique.
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