Un patient diabétique prend en moyenne 6,3 médicaments par jour, ce qui est à l’origine d’une observance aléatoire qui peut augmenter la morbi-mortalité d’un facteur de 2 à 3. La taille des comprimés et la difficulté à les avaler sont aussi des freins à l’observance, en particulier pour les sujets âgés et les jeunes diabétiques. Selon les enquêtes, seuls 65 % des patients diabétiques prennent leur traitement régulièrement. « La mise à disposition de la metformine sous forme de poudre peut sembler être un petit progrès, mais c’est la somme de ces petits progrès qui améliore la situation », estime le Pr André Grimaldi (Hôpital de la Pitié Salpétrière, Paris). Sans oublier les initiatives qui aident les praticiens à motiver les patients, comme Motiv’Dia (30 réunions dans toute la France depuis juin 2008), mis en place par Merck Serono.
Première intention
Le traitement médicamenteux inaugural du diabète de type 2 repose sur la metformine (en cas d’échec des mesures hygiéno-diététiques après 6 mois)quel que soit le niveau de l’Indice de Masse Corporelle, de fait de son excellent rapport bénéfice/risque. Utilisée en monothérapie, en bithérapie ou en trithérapie avec tous les autres antidiabétiques oraux, la metformine a sa place à tous les stades du traitement oral de la maladie diabétique.
La nouvelle formule en poudre, bioéquivalente à la formulation de Glucophage comprimés déjà commercialisée, est conditionnée en sachets individuels de 500 mg, 850 mg et 1000 mg, en boîtes de 30 sachets-dose. Le prix est équivalent aux formes comprimés génériques (Prix public TTC : 3,40 €, 4,82 € et 5,04 €).
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