LANCÉE en 2003, cette étude de phase I dirigée par le Dr Linda Liau a inclus 23 patients ayant un glioblastome avancé (stade IV de l’OMS). Le vaccin est dit personnalisé, puisqu’il est élaboré à partir des antigènes extraits de la pièce de tumorectomie. Une fois que des leucocytes autologues sont différenciés in vitro en cellules dendritiques, ils sont mis en culture pendant deux semaines avec les antigènes tumoraux. Les cellules présentatrices de l’antigène ainsi stimulées sont ensuite réinjectées au patient, provoquant une réaction des cellules T contre les protéines tumorales.
L’équipe californienne a observé avec surprise qu’un sous-type particulièrement agressif, le glioblastome mésenchymateux, répond mieux au vaccin. Ce dernier pourrait participer à réparer un système immunitaire rendu défaillant suite à plusieurs mutations génétiques. Selon les chercheurs, le profil d’expression génétique mésenchymateux va permettre d’identifier un sous-type de glioblastome plus sensible en général aux thérapies immunitaires.
Clinical Cancer Research, 17(6);1603-15.
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