C REE officiellement le 2 mai 2001 en France, GlaxoSmithKline (GSK), né de la fusion entre GlaxoWellcome et SmithKline Beecham en décembre 2000, est aujourd'hui l'un des tout premiers de l'industrie pharmaceutique mondiale avec un chiffre d'affaires de 195 milliards de francs et une part de marché qui avoisine les 7 %.
Une performance quasi similaire en France, puisque la firme occupe 6,8 % du marché pharmaceutique de l'Hexagone. « GlaxoSmithKline, commente le Dr Dominique Limet, président de l'entreprise en France, allie la force de deux groupes complémentaires. Avec 5 000 salariés et un chiffre d'affaires de 14 milliards de francs, la France constitue la deuxième filiale du groupe après les Etats-Unis. » C'est dire l'importance du marché national dans la perspective de développement du groupe. Si, aujourd'hui, GSK occupe la deuxième place sur le marché français (mais est numéro un à l'hôpital et sur le marché de l'OTC), il espère bien, sur le marché de la médecine de ville, devenir le numéro un. « Mais ce sera difficile », reconnaît Dominique Limet, le leader actuel devançant GSK de six points. « Notre challenge dans l'immédiat est de consolider la deuxième place », poursuit le P-DG de la filiale française. Il est vrai que GSK est aujourd'hui talonné de près.
Près de 14 % pour la recherche
Mais l'entreprise a des atouts évidents qu'elle espère bien mettre à profit pour poursuivre son développement tant au niveau mondial que français. Ainsi, commente Dominique Limet, « GlaxoWellcome et SmithKline Beecham rapprochent deux portefeuilles de recherche et développement pour créer l'un des pipelines les plus innovants de l'industrie pharmaceutique ». Ce qui va permettre, poursuit-il, « à GlaxoSmithKline de renforcer les domaines thérapeutiques où il est déjà impliqué et de mieux s'implanter dans d'autres domaines porteurs, comme l'obésité, le cancer et les maladies cardio-vasculaires ». Aujourd'hui, 161 nouvelles entités chimiques, vaccins et extensions de gamme de produits sont en développement, dont 117 en phase clinique. Avec un budget mondial annuel de recherche et développement de 27 milliards de francs, la firme y consacre en fait près de 14 % de son chiffre d'affaires et emploie dans ce département spécifique 16 000 personnes.
En 2001, la filiale française de GSK fera preuve, poursuit le Dr Dominique Limet, « d'un dynamisme exceptionnel en proposant trois nouveaux médicaments dans le sevrage tabagique, le diabète de type 2 et la dermatologie ». En France, GSK dispose d'un centre de recherche important situé aux Ulis, dans l'Essonne, qui consacre d'abord ses travaux aux maladies cardio-vasculaires et aux dyslipidémies. Trois sites de production fonctionnent à Evreux (Eure), à Hérouville-Saint-Clair (Calvados) et en Mayenne, tandis que le siège social est installé à Marly-le-Roi, dans les Yvelines.
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