Gilles Johanet, président du CEPS (Comité économique des produits de santé, notamment en charge de la fixation du prix des médicaments) a indiqué ce mardi sa préférence pour le maintien de la politique actuelle du générique. Invité des « Amphis de la santé » organisés conjointement par l’ACIP (Association des cadres de l’industrie pharmaceutique), l’ESSEC et « le Quotidien », le patron du CEPS a rappelé que la politique française du générique « privilégie la fabrication en France, pour des raisons tant sanitaires (qualité de la fabrication) qu’industrielles (protection des emplois) ». Évoquant l’amendement au PLFSS 2012 du député UMP Yves Bur (non adopté), qui proposait la mise en place d’une procédure d’appel d’offres pour les médicaments génériques d’un même groupe, Gilles Johanet a reconnu qu’il avait provoqué « une tornade » dans le secteur de la pharmacie, « dans un contexte de baisses de prix déjà assez violent ».
« On ne change pas de politique subrepticement », a répété le président du CEPS qui précise que « les chaînes de production françaises sont déjà impactées par les chutes de brevets. Traditionnellement, ces chaînes servent ensuite à la fabrication des génériques. Il ne faut pas casser ces chaînes ».
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