Six déodorants antitranspirants sur 14 contiennent des concentrations en aluminium supérieures au taux préconisé par l’agence des produits de santé (AFSSAPS). Les antitranspirants pour hommes et femmes testés par le mensuel « 60 Millions de consommateurs » contiennent de l’aluminium, dans des teneurs « très variables d’un produit à l’autre ». « Elles se situent entre 0,19 % et 2 % d’aluminium pur », selon le mensuel alors que le taux maximal préconisé par l’AFSSAPS est de 0,6 %.
« 60 Millions de consommateurs » a également testé un déodorant à la pierre d’alun naturelle, présentée comme une alternative à l’aluminium, montrant qu’il contenait aussi de l’aluminium (moins de 0,3 %). Dans un rapport, publié en octobre dernier, l’AFSSAPS indiquait qu’« aucun élément pertinent ne permet de considérer l’exposition par voie cutanée à l’aluminium comme présentant un risque cancérogène ». Mais compte tenu d’autres effets possibles de l’aluminium (neurotoxicité, atteinte osseuse, anémie), l’AFSSAPS a recommandé de « restreindre la concentration d’aluminium dans les produits antitranspirants ou déodorants à 0,6 % ». Elle a également préconisé de « ne pas utiliser les produits cosmétiques contenant de l’aluminium sur peau lésée ». « Il serait nécessaire d’informer le consommateur que les produits antitranspirants ou déodorants ne doivent pas être utilisés après le rasage ou en cas de lésion de la peau », précisait l’agence qui recommandait « que cette information figure sur le conditionnement ». « 60 Millions de consommateurs » montre, dans son essai, que si « globalement, les modes d’emploi et précautions d’usage figurent bien sur les emballages », aucune référence ne fournit la mention complète recommandée par l’AFSSAPS.
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