Fukushima : Greenpeace et le Japon critiquent l’OMS

Publié le 01/03/2013

L’étude publiée jeudi par l'OMS concluant à des risques de cancer plus élevé au voisinage de la centrale nucléaire de Fukushima ne fait pas l’unanimité. Greenpeace estime que le rapport «sous-estime honteusement l'impact des premières radiations de la catastrophe de Fukushima sur les personnes présentes à l'intérieur de la zone d'évacuation d'un rayon de 20 kilomètres, et qui n'ont pas été capables de partir rapidement», selon les termes du Dr Rianne Teule, expert de l’ONG en matière de radiation nucléaire. Selon Greenpeace, «ce rapport est à considérer comme une déclaration politique pour protéger l'industrie nucléaire et non pas comme un travail scientifique axé sur la santé des personnes».

A l’inverse, les autorités japonaises trouvent alarmistes le rapport de l’OMS. Le gouvernement japonais a contesté vendredi ses conclusions : «Ces calculs ont été basés sur l'hypothèse que les gens ont continué de vivre dans cette zone et de manger de la nourriture interdite. Mais ce n'est pas le cas», a expliqué à l'AFP un responsable du ministère de l'Environnement, qui souligne que les experts étaient toujours «divisés sur la manière de calculer l'impact d'une exposition à long terme à de faibles doses radioactives». «Il est erroné de croire que les résidents (proches de la centrale) vont développer des cancers dans ces proportions», a-t-il ajouté.


Source : lequotidiendumedecin.fr