Dans son discours de clôture du congrès de Dijon, le Premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande, a peu abordé les problèmes de santé, si ce n'est pour préciser que « trois sujets doivent nous mobiliser dans les jours et les semaines qui viennent : les retraites, la protection sociale et l'Education nationale ».
Il a cependant accusé le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin d'avoir fait le choix de laisser filer les dépenses : « Le déficit de l'assurance-maladie dépassera les 15 milliards d'euros à la fin de 2003, soit un niveau jamais atteint, même par Alain Juppé. » François Hollande accuse, en outre, le gouvernement de « tirer argument de cette mauvaise gestion pour changer les principes mêmes de la Sécurité sociale, et renvoyer sur les complémentaires privées et les mutuelles les dépenses couvertes aujourd'hui par la garantie collective ». Pour le député de la Corrèze, « nul besoin dans ces conditions de relever la CSG et les prélèvements obligatoires, puisque chacun devra s'assurer lui-même en souscrivant des assurances, sans être jamais sûr, au regard de son risque et de son âge, d'y avoir accès toute sa vie ».
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