• Les fractures de la clavicule donnent souvent des cals vicieux, mais ils sont, en général, bien supportés.
• Les clichés réalisés lors d'une suspicion de fracture de l'omoplate sont souvent difficiles à interpréter. Heureusement, cette lésion est rare et le scanner est d'un grand secours.
• Les fractures de l'extrémité supérieure de l'humérus ont l'avantage d'être souvent engrenées et peu déplacées. Elles se soldent donc le plus souvent par un traitement orthopédique simple. Elles surviennent plutôt dans la seconde moitié de la vie. Contrairement à celles de la diaphyse humérale, qui concernent essentiellement le sujet jeune et mettent en péril le nerf radial.
• Un coude immobilisé plus de trois semaines ne récupérera jamais une mobilité normale.
• Un choc direct est le plus souvent responsable de la fracture de l'olécrane, d'où la fréquence des formes ouvertes ou des plaies à risque d'ouverture. Autant d'arguments qui justifient une ostéosynthèse en urgence, fut-elle a minima. Elle risque d'être impossible ultérieurement.
• La fracture de la tête radiale risque d'enraidir très rapidement le coude. Elle doit être mobilisée dès le troisième ou quatrième jour, après la pose d'une attelle provisoire antalgique ou après chirurgie.
• Une fois sur quatre, la fracture de l'extrémité inférieure du radius conduit à une algodystrophie.
• La fracture du scaphoïde est la plus fréquente des fractures des os du carpe. Le bilan radiologique comporte quatre incidences... mais le trait peut n'être visible que quinze, voire trente jours plus tard. Ici aussi, le scanner (ou la scintigraphie osseuse) est d'un grand secours.
• L'objectif du chirurgien devant une fracture de la base du premier métacarpien est de sauvegarder l'opposition du pouce.
• Que ce soit pour les métacarpiens ou les phalanges, le cal radiologique est toujours en retard par rapport à la consolidation du foyer fracturaire (immobilisation toujours inférieure à trois à quatre semaines).
• Face à une fracture transcervicale du fémur du sujet âgé, la récupération d'une certaine autonomie est vitale. D'où une hospitalisation le plus courte possible et un retour à domicile chaque fois que cela est réalisable. La rééducation ne doit pas s'obstiner à vouloir gagner en amplitude, c'est ainsi qu'on descelle des prothèses.
• Toute fracture du fémur provoque un épanchement sanguin de 800 à 1 000 ml. Si elle est articulaire ou sus-articulaire, elle aura toujours un retentissement sur le genou (raideur, désaxation...).
• Devant un traumatisme violent du genou, attention au piège de la Patella bipartita, anomalie congénitale habituellement bilatérale.
• Les fractures des plateaux tibiaux sont les lésions les plus thrombogènes.
• Dans le bilan radiologique d'une fracture de jambe, il est impératif d'avoir les deux os dans leur ensemble avec les deux articulations tibio-péronières.
• Sept fractures du calcanéum sur dix sont le fait d'un accident du travail. Drainage lymphatique manuel et mobilisation précoce préviennent les séquelles trophiques.
• Comme pour le scaphoïde du poignet, les traits de fracture de l'astragale peuvent n'être visibles qu'entre le dixième et le quinzième jour.
• Quand les métatarsiens ou les phalanges sont fracturés, l'atteinte du 1er ou du 5e rayon nécessite une restauration soigneuse. Ils influent sur l'appui au sol.
Source : « Guide pratique de traumatologie », de J. Barsotti, C. Dujardin, J. Cancel, P. Rosset, P. Burdin, L. Favard, J. Laulan, Masson , 5e éditions, 2004.
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