LA PRÉVALENCE des hospitalisations pour fracture ostéporotique de la hanche a diminué significativement aux États-Unis entre 1988 et 2005, même si la population du pays a vieilli puisque la proportion des plus de 50 ans a augmenté de 14,7 %. Dans cette tranche d'âge, le nombre des hospitalisations toutes causes confondues est passé de 16,2 millions en 1988 à 20 millions en 2005, alors que la part des hospitalisations pour fracture de hanche ostéoporotique est passée dans le même temps de 428 pour 100 000 personnes à 328 pour 100 000. La proportion des hospitalisations pour fracture de hanche est passée de 1,7 % des hospitalisations totales en 1988 à 1,4 % en 2005.
Carence en vitamineD
Trois quarts des patients qui consultent un rhumatologue présenteraient une carence en vitamine D, selon une étude mise en place en Irlande entre janvier et juin 2007. Au total, sur les 264 patients pris en charge au cours de cet épisode, 231 ont accepté d'être testés. Parmi eux, 162 présentaient un taux de vitamine D circulant plus bas que les normes inférieures admises et pour 26 d'entre eux, le déficit était considéré comme sévère.
DMO basse et mortalité
Une densité minérale osseuse (DMO) basse est un marqueur prédictif de mortalité chez les sujets souffrant de polyarthrite rhumatoïde, selon un travail mené en Suède par le Dr Book. Au total, 152 patients (119 femmes et 33 hommes ) ont été inclus dans l'étude et ont été suivis pendant 13 ans en moyenne. Parmi les facteurs pronostiques analysés (DMO, avis du médecin traitant et vitesse de sédimentation), c'est la densité minérale osseuse qui est le plus liée au risque de mortalité.
La fonction ovarienne des femmes atteintes de lupus conservée
La fonction ovarienne des femmes qui souffrent de lupus érythémateux disséminé et qui sont sous traitement par cyclophosphamide et mycophénolate mofetil (un produit de chimiothérapie et un immunosuppresseur) reste conservée, selon un travail publié par le Dr Tzioufas (Athènes). Pour préciser cette donnée, les chercheurs ont évalué de façon rétrospective une cohorte de 61 femmes préménopausées qui recevaient soit du cyclophosphamide seul à dose élevée, soit un traitement combiné cyclophosphamide/mycophénolate mofetil. À l'issue d'un suivi de 6 mois, 56 % des femmes du premier groupe et 14 % de celles du deuxième groupe ont présenté une aménorrhée. Les menstruations ont repris après l'arrêt du traitement pour 14 % des femmes du premier groupe contre 67 % de celles du second groupe.
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