ANTIQUITES
PAR FRANCOISE DEFLASSIEUX
L E week-end de l'Ascension est traditionnellement celui du Grand Prix de Monaco, qui réunit dans la Principauté l'internationale des VIP, celle des excités de la course automobile et surtout les supporters de Ferrari, arrivés en bataillons serrés du pays du petit cheval.
Quel rapport avec le monde de l'art ? La vente aux enchères de bolides mythiques qui a réussi à s'inscrire au calendrier des réjouissances, la veille des essais officiels, pour profiter de la présence de tout ce beau monde. Avec évidemment deux Ferrari en première ligne de ce départ pour la course aux enchères et une troisième juste derrière.
Celle qui se trouve en pole est une 312 PB 1972, construite seulement à une douzaine d'exemplaires. Aux mains de Ronnie Peterson, Mario Andretti, Jacky Ickx et quelques autres, elle participa cette année-là à une douzaine de courses d'endurance, quelle remporta toutes, sauf une, les 24 Heures du Mans, pour cause d'abandon. Si elle n'abandonne pas ce vendredi, elle pourrait franchir la ligne d'arrivée à plus de 10 millions de francs.
A ses côtés, créditée de 6 à 7 millions de francs, la monoplace 500 Mondial 1954, estimée 6 à 7 millions « seulement », affiche elle à son tableau de chasse deux play-boys célèbres de l'époque : Porfirio Rubirosa, qui fut son premier propriétaire, et James Dean, qui se glissa à son volant lors de la course de Santa Barbara en 1955. Ce n'est pas lui qui arriva premier de sa catégorie, mais le pilote Bill Pringle. La troisième star de cette compétition est une autre Ferrari, la 250 GT berlinette 1958 qui gagna cette année-là la coupe Targa Florio, et dont on espère à l'arrivée environ 5 à 6 millions de francs.
Grand Prix ou gros prix, sur les 33 véhicules sur la grille de départ, les deux tiers sont de belles italiennes et près de la moitié devraient dépasser le million de francs.
Vendredi 25 mai, 18 h, forum Grimaldi, étude Poulain - Le Fur et Sothebys.
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