Le projet d'arrêté réorganisant le troisième cycle des études médicales pour les futurs généralistes, projet qui doit être soumis, pour avis, aujourd'hui, au Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche (CNESER), provoque quelques critiques de la part de plusieurs organisations d'étudiants et d'enseignants. L'Intersyndicale nationale autonome des résidents (ISNAR, qui regroupe les étudiants en troisième cycle), l'Association nationale des étudiants en médecine de France, qui est le principal syndicat de carabins, et le Collège national des généralistes enseignants s'émeuvent en effet, dans un communiqué commun, d'une des dispositions de ce projet qui prévoit que le sixième semestre du troisième cycle de médecine générale - dont la durée sera désormais de trois ans - sera effectué « préférentiellement » en secteur ambulatoire (médecine de ville). L'utilisation du terme préférentiellement est critiquée par ces trois organisations qui redoutent que l'on aille, en fait, vers « un sixième semestre essentiellement hospitalier ». Les trois organisations souhaitent donc une nouvelle rédaction de cette disposition « sans le terme préférentiellement, trop interprétatif ». La modification qu'ils appellent de leurs vœux témoignerait, selon elles, si elle était acceptée, « d'une volonté forte des ministres de tutelle de porter la formation des futurs médecins généralistes sur le terrain même de leur futur exercice professionnel ».
Formation des généralistes : étudiants et enseignants s'inquiètent
Publié le 23/09/2001
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 6973
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