C'est au début de l'année 2002, les 28 et 29 janvier, que le conseil d'administration du Fonds global des Nations unies de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme doit se réunir pour la première fois.
Le groupe, qui avait été chargé de la mise en place des bases du Fonds global, le TWG (Transitionnal Working Group), composé de quarante représentants des pays en développement, des pays donateurs, d'ONG, de responsables du secteur privé et du système des Nations unies, vient en effet de terminer son travail à Bruxelles (Belgique) et se déclare prêt à passer les rênes au conseil d'administration du fonds.
Rappelons que le principe de ce fonds est né sur proposition du secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, au sommet du G8 à Okinawa (Japon), en juillet 2000, et qu'il a été adopté, cette année, à Gênes (Italie), au sommet de ce même G8. Il dispose actuellement d'environ 1,6 milliard de dollars. Cet argent vient essentiellement d'entreprises, de fondations, de contributions individuelles privées. Plusieurs pays ont également apporté leur contribution. Un certain nombre de ces contributions sont pluriannuelles, offrant au fonds la possibilité de débourser la somme de 700 millions de dollars environ en 2002. « Bien sûr (...) il faut des ressources bien supérieures, mais les actuelles donations vont permettre au conseil d'administration de commencer le financement des programmes et de faire la démonstration des résultats », a souligné le Dr Chrispus Kiyonga, ancien ministre de la Santé en Ouganda et président du TWG.
Le conseil d'administration se composera d'un nombre égal de gouvernements donateurs et de gouvernements des pays en développement, avec sept sièges pour chaque groupe. Seront également intégrés deux membres d'ONG et deux représentants du secteur privé. Le mandat de chacun des membres du conseil est de deux ans. L'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'ONUSIDA et la Banque mondiale auront des sièges sans droit de vote. Le conseil doit encore inclure une personne infectée ou affectée par le VIH/SIDA, la tuberculose ou le paludisme.
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