QUATRE ANS après avoir accédé au Panthéon, Alexandre Dumas continue à rallier les suffrages des amateurs d’aventures et il ouvre la voie à des publications d’auteurs comme Ponson du Terrail, Paul Feval, Michel Zevaco et autre Amédée Achard, tous ces auteurs de romans de cape et d’épée qui ont fait les belles pages de la littérature populaire au XIXe siècle et suscité quelques beaux films des années 1950 et 1960 en France.
Les éditions Phébus, qui rendent depuis longtemps hommage au grand écrivain en publiant des éditions annotées par Claude Schopp, font un tabac avec la trilogie « le Chevalier de Sainte-Hermine », « les Blancs et les Bleus » en janvier (752 p., 24 euros) et « les Compagnons de Jehu » en février (660 p., 22 euros), avant une réédition en mai du « Chevalier d’Harmental », premier roman de cape et d’épée de Dumas, celui où apparaît la figure de d’Artagnan.
Les éditions France-Empire ne sont pas en reste, qui viennent de faire paraître, sans commentaire, « les Blancs et les Bleus » (596 p., 20 euros), après « les Compagnons de Jehu » en 1999 et « la Tulipe noire » en 2002.
Ce sont encore les éditions de l’Aube qui publient ce mois-ci en poche « les Frères corses » (176 p., 6,60 euros) ou les Belles Lettres qui ont entre autres publié « Isaac Laquedem ou le roman du juif errant » en octobre dernier et, ce mois-ci, « Mémoires d’Horace ».
Quant aux éditions Arléa, elles prennent le train en marche en sortant ce mois-ci également « Acté » (270 p., 18 euros), l’un des très rares romans de Dumas situé dans l’Antiquité puisqu’il raconte les amours tragiques d’une jeune Corinthienne pour Néron tout au long de son impitoyable règne, qui est aussi son premier roman historique.
Les vrais amateurs du genre devront attendre le 20 avril pour découvrir les premiers titres de la première collection du genre intitulée « Héros, cape et épée » par les éditions Alteredit. Ce sont les « classiques » qui feront l’ouverture avec quatre volumes pour « la Jeunesse du roi Henri » de Ponson du Terrail et deux pour « la Marquise de Pompadour » de Michel Zevaco.
Signalons par ailleurs la réédition, en janvier chez Joëlle Losfeld, du roman de Jacques Bens paru en 1976, « Gaspard le bandit » (360 p., 18 euros), qui raconte les mésaventures de Gaspard de Besse, un bandit au grand coeur, qui se taille déjà un beau succès avant même la diffusion d’un téléfilm éponyme de Benoît Jacquot avec Jean-Luc Anglade dans le rôle-titre.
> M. F.
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