Election présidentielle

Fiscalité : les promesses des candidats aux professions libérales

Publié le 07/04/2002

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L'UNAPL (Union nationale des professions libérales) a demandé directement aux candidats à l'Elysée ce qu'ils comptent faire pour les 600 000 professionnels libéraux qui « touchent chaque jour cinq millions de personnes » et emploient près de 770 000 salariés. Jacques Chirac, Lionel Jospin, François Bayrou, Jean-Pierre Chevènement et Corinne Lepage ont répondu à l'UNAPL qu'ils s'engagent notamment à aligner la taxe professionnelle appliquée aux entreprises relevant des bénéfices non commerciaux (BNC) et employant moins de cinq salariés sur celle des autres assujettis. Alain Madelin va même plus loin puisqu'il veut supprimer la taxe professionnelle « qui ne pénalise plus que l'investissement ». Plus largement, le candidat de Démocratie libérale envisage « une véritable refondation fiscale pour mieux récompenser le travail, le mérite et l'effort ». Jacques Chirac voudrait relancer les zones franches permettant des exonérations de charges sociales et fiscales. Lionel Jospin, lui, mise beaucoup sur le projet de loi de développement des petites entreprises que son gouvernement a déposé récemment au Parlement. François Bayrou propose « la création d'un secrétariat d'Etat chargé des professions libérales, rattaché au Premier ministre », pour mettre en uvre le plan triennal de promotion et de développement des entreprises libérales que l'UNAPL appelle de ses vux.
Le mécanisme de compensation nationale de la retraite de base des professions libérales, très contesté par ces dernières car il les oblige à payer une cotisation forfaitaire en faveur d'autres régimes sans acquérir de droits, doit subir « certains aménagements », selon Jacques Chirac. Lionel Jospin pense aussi que « la compensation démographique pourra être revue dans un sens plus équitable ».