Le neuvième congrès du Collège national des généralistes enseignants (CNGE) qui se tenait la semaine dernière à Toulouse a certes été l’occasion de célébrer la nomination des dix premiers professeurs de médecine générale, mais également de développer le premier référentiel métier de la profession. « Ce sont seize situations de consultations qui sont ainsi décrites en termes de démarche médicale et de pratique. A partir de ces seize situations, on peut considérer qu’on a à peu près brossé 90% des compétences nécessaires pour exercer la médecine générale », explique le président du CNGE, le Pr Pierre-Louis Druais, qui poursuit par ailleurs deux objectifs : que ce référentiel constitue la première étape vers la certification « qui est la validation de compétences dans une démarche par apprentissage ». Et, qu’à l’heure où les missions dévolues au médecin généraliste sont inscrites dans la loi, ce référentiel puisse servir de socle constitutif « dans différents secteurs - l’Ordre pour la qualification, la HAS pour l’écriture de recommandations adaptées aux soins primaires, l’université dans le champ de la formation initiale, en deuxième et en troisième cycle, et enfin en FMC- développe le Pr Druais, rappelant au passage « qu’un référentiel métier est par nature évolutif » et qu’il doit aussi « être alimenté par le retour » d’expériences des confrères.
Filière de médecine générale : l’envol
Publié le 04/12/2009
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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