LE CONSEIL national de la pédiatrie (Cndp, composé de syndicats de pédiatres libéraux et hospitaliers, de sociétés savantes et d’associations de la spécialité) «demande solennellement (...) un avenant pédiatrique à la convention prenant en compte l’ensemble des problèmes de la spécialité». Le Cndp revendique l’extension aux pédiatres libéraux de la majoration de 3 euros (prévue par l’avenant conventionnel n° 12 signé par la Csmf et Alliance) pour les consultations généralistes destinées aux enfants de 2 à 6 ans. Le Conseil national de la pédiatrie souhaite que soit «encouragée» la participation des pédiatres à la prévention de l’obésité et des facteurs de risques pour la femme enceinte et l’enfant à venir. Le Cndp regrette que «rien n’ait été fait pour corriger les injustices de la convention et reconnaître la place des pédiatres dans la permanence des soins et les petites maternités».
Le collectif des pédiatres libéraux considère que l’avenant n° 12 est «une nouvelle agression contre la pédiatrie et le secteurII».
Faisant référence au modèle suisse, le collectif «demande pour le secteurI l’instauration d’un système de rémunération juste et équitable pour tous les actes cliniques, spécialistes et généralistes, basé sur le temps de consultation et non plus sur une nomenclature obsolète». Enfin, le collectif demande «l’ouverture immédiate du secteurII pour tous les médecins qui lesouhaitent».
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