L’arrêté approuvant l’avenant 1 de la convention pharmaceutique, qui organise le suivi par les officinaux des patients sous AVK, a été publié au « Journal officiel », plus d’un an après sa signature. La mauvaise observance de ces traitements provoquerait 17 000 hospitalisations par an en France, et 4 000 décès, selon l’assurance-maladie. Les pharmaciens percevront un forfait annuel de 40 euros à condition de réaliser au moins deux entretiens pharmaceutiques avec chaque patient sous AVK au cours de l’année civile de référence ou au moins un entretien si l’adhésion intervient dans le second semestre de l’année. Selon les syndicats, chaque officine pourrait bénéficier de 1 000 à 1 500 euros par an.
Si la mesure était attendue par les pharmaciens, elle a fait couler beaucoup d’encre chez les médecins qui jugent qu’il y a deux poids et deux mesures. « Après avoir affirmé qu’elle ne disposait pas de marges financières pour revaloriser la médecine générale, regrettait à l’époque le Dr Claude Leicher, président de MG France, l’assurance-maladie estime que la surveillance d’une seule ligne de prescription vaut autant que la prise en charge globale d’un patient atteint d’une ALD par le médecin traitant. »
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