La FDA (Food and Drug Administration) américaine, a donné son feu vert jeudi à la mise sur le marché du Provenge, une nouvelle thérapie cellulaire pour traiter des cancers avancés de la prostate. Cette thérapie utilise le système immunitaire de l'organisme. Développée par la firme de biotechnologie Dendreon, elle est destinée aux hommes pour le traitement de cancers de la prostate qui se sont déjà propagés à d'autres parties de l'organisme et sont résistants aux thérapies hormonales conventionnelles."Provenge offre une option de traitement pour les hommes souffrant de cancers avancés de la prostate ayant peu de choix de thérapies efficaces", a déclaré dans un communiqué le Dr Karen Midthun, directrice par intérim du Centre d'évaluation et de recherche biologique.
Selon l'essai clinique de phase 3 conduit avec 512 patients atteints d'un cancer de la prostate ayant fait des métastases et réfractaire à la chimiothérapie, ceux traités avec Provenge ont vécu 4,1 mois plus longtemps que ceux du groupe témoin (25,8 mois contre 21,7 mois). Presque tous les malades traités avec Provenge ont eu certains effets secondaires dont les plus fréquents ont été la fatigue, la fièvre, le mal au dos, des nausées, des maux de tête et des articulations douloureuses. La majorité de ces réactions ont été légères ou modérées, précise la FDA. Et environ un quart des patients ont eu des effets secondaires plus sévères dont 3,5% des attaques cérébrales contre 2,6% dans le groupe témoin.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature