Cela pouvait paraître assez intuitif, mais une équipe canadienne de l’université McMaster, a confirmé, biologie à l’appui, la nécessité d’un apport en protéines d’origine lactée au cours de certains régimes hypocaloriques. L’étude, menée par Andrea R. Josse et coll., a porté plus précisément sur 90 femmes, non ménopausées, au moins en surpoids, qui entamaient un régime hyperprotidique, hypoglucidique, associant une activité physique programmée. Elles ont été suivies 16 semaines avec bilans métaboliques osseux. Celles aux apports les plus élevés en produits lactés ont révélé les meilleurs bilans.
Trois groupes de 30 ont été créés, variant selon les apports protéiques et lactés (donc calciques). Au terme des 16 semaines, la perte de poids était similaire pour toutes les participantes. Le groupe à protéines et laitages élevés montrait : une élévation de l’ostéocalcine, des marqueurs de résorption osseuse inchangés, une diminution de la parathormone (par rapport aux autres groupes), une élévation de la vitamine D ainsi que de l’adiponectine et une baisse de la leptine.
Ces apports lactés majorés consolident donc le pic de masse osseuse chez des femmes à risque en raison de leur inactivité, et des diminutions d’apports au cours du régime.
« Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism », doi :10.1210/jc2011-2165.
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