La Fédération française d’échecs (FFE) doit examiner en comité directeur les 2 et 3 février 2013 un recours un peu particulier.
Un licencié de la fédération a en effet remarqué que l’un des deux candidats à la présidence de la FFE, Diego Salazar, n’a pas inscrit de médecin en place éligible sur sa liste électorale. Or, cette présence est requise par le ministère des Sports.
Les statuts de la FFE stipulent que « chaque liste doit comporter 28 candidats éligibles,[…] dont un médecin impérativement mentionné parmi les 14 premiers » (1).
Pas de médecin thésé mais un interne
Or, la liste visée par le recours ne comprend pas de médecin... mais un interne en médecine bordelais de 26 ans, Sébastien Cossin, spécialisé en santé publique et par ailleurs maître international du jeu d’échecs.
Le recours déposé le 26 décembre pour invalidation de cette candidature au motif que Sébastien Cossin n’est pas « thésé » a surpris le candidat Salazar. Sa liste et celle de son adversaire avaient en effet été validées par la commission d’organisation électorale puis le comité directeur de la FFE.
Sortie de crise ?
Le remplacement sur la liste de Sébastien Cossin par un médecin thésé pourrait favoriser une sortie de crise et permettre le bon déroulement du scrutin prévu le 31 mars 2013.
À moins que le comité directeur de la fédération n’écarte définitivement la liste de Diego Salazar, entraînant de facto l’élection de son adversaire Léonard Battesti, vice-président sortant de la FFE.
(1) Le médecin fédéral national est notamment « chargé de la surveillance sanitaire de la population licenciée, des sportifs de haut niveau, ainsi que de la veille épidémiologique », comme l’a rappelé en 2006 le président de la commission médicale du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF).
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