Deux milliards d'euros, c'est ce que pourrait rapporter en cinq ans l'accueil surmultiplié de patients étrangers (solvables) par le système de soins français.
Ce chiffre d'affaires issu du tourisme médical est déjà celui de l'Allemagne et la France gagnerait à faire sauter ses verrous (administratifs, mais aussi culturels) pour investir pleinement ce marché.
Autant de considérations – et une conclusion – issues du rapport remis en juin par l'économiste Jean de
Kervasdoué
aux ministres de la Santé et des Affaires étrangères et rendu public cette semaine.
Car si
« l'accueil de personnes, voire de personnalités étrangères, malades dans les établissements hospitaliers français (...) n'est pas un phénomène récent »
, le développement d'une demande internationale de soins de qualité l'est, argumente ce document en préambule.
Faut-il attirer en France une patientèle étrangère ? Faut-il pour cela corriger les handicaps du système français et vanter ses atouts (Jean de Kervasdoué cite une médecine « réputée pour sa qualité, son humanité et son accessibilité », ses tarifs compétitifs ou encore le statut de première destination touristique mondiale
de la France
) ?
À vous de débattre…
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