Roselyne monte au créneau
Roselyne Bachelot, porte-parole de Jacques Chirac : un choix excellent. Parfaitement loyale au RPR, elle n'en affiche pas moins sa différence : féministe convaincue, dotée d'un sens de l'humour qui anime les débats télévisés, indulgente pour le PACS, pour l'environnement, pas hostile à l'avortement, à la contraception et à l'homosexualité, elle n'aura pas de mal à briller davantage qu'Antoine Rufenacht, directeur de campagne, jusqu'à présent très discret. Un hic : elle doit jouer le jeu manichéen de la campagne, tout Chirac, sus à Jospin. Ce qui risque de nuire à sa propre image.
Ils ont dit
- Jean-Pierre Chevènement : « J'ai obligé les deux sortants à sortir du bois. D'ici peu de semaines, vous allez voir un candidat se mettre en torche et peut-être même les deux vont-ils dévisser. Au mois de mars, les conditions d'un retournement paraîtront possibles. »
- Dominique Voynet : « Jacques Chirac prend le vent, respire bien les tendances, mais il n'est pas du tout convaincu de l'importance des sujets d'environnement. »
- Gilles de Robien (directeur de campagne de François Bayrou) : « A Toulouse, les Français ont vu que François Bayrou n'était pas un homme timoré, timide, peu présent médiatiquement, mais un homme surtout courageux. »
- Pierre Moscovici (PS) : « Jacques Chirac n'a pas de réserve à droite » pour le second tour.
- François Hollande (PS) : Il faut « une sanction morale » contre Jacques Chirac « pour solder les comptes d'un septennat raté : deux ans de reniement, cinq ans de repos forcé, sept ans de médiocrité ».
- Arlette Laguiller (FO) : « Les idées que je défends ont de plus en plus d'audience, pourtant elles ne sont pas nouvelles. L'extrême gauche révolutionnaire ne se porte pas trop mal, on trouve nos idées plus réalistes. »
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