Durant les dernières années, il est devenu évident que le pronostic des polyarthrites rhumatoïdes (PR) dépendait étroitement de leur prise en charge précoce, c'est-à-dire de l'initiation d'un traitement de fond dans les six premiers mois de la maladie. Des marqueurs précoces sont donc de plus en plus nécessaires, tant pour affirmer le diagnostic de PR que le caractère potentiellement érosif d'un tel rhumatisme.
L'équipe de Rouen a été l'une des premières en France à constituer une cohorte de polyarthrite débutante - cohorte VERA - grâce à la mise sur pied d'un véritable réseau rhumatologique entre la ville et l'hôpital. Les données recueillies auprès d'environ 300 patients lui ont permis de confirmer l'intérêt diagnostique précoce des anticorps antipeptides citrullinés (Ac anti-CCP). En parallèle, la présence d'un facteur rhumatoïde, l'intensité des douleurs et l'existence d'érosions dès la première consultation sont autant d'éléments prédictifs de futures destructions articulaires.
Le Loêt X et coll.
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