CONGRES HEBDO
La fibrillation auriculaire (FA) peut être déclenchée par des zones gâchettes siégeant à la racine de la veine pulmonaire qui est atrialisée. On peut soit tenter de détruire ces zones gâchettes, soit essayer de les isoler, en créant un tissu cicatriciel qui va empêcher la propagation des impulsions électriques anormales à l'oreillette. Cette dernière modalité utilise une électrode introduite grâce à un cathéter et délivre des radiofréquences.
F. Marchlinski et coll. (Philadelphie) ont montré que l'isolation de la veine pulmonaire (75 patients) permettait de supprimer presque complètement la FA (1 patient réfractaire) mais que, après deux mois, la FA réapparaît dans 16 % des cas, le résultat restant stable pendant un an. L'isolation fait toutefois beaucoup mieux que la destruction focale des foyers arythmogènes (32 patients) pour laquelle le pourcentage d'échecs est respectivement de 16 %, immédiatement après la procédure (p < 0,01) de 42 % à 2 mois (p < 0,001) et même de plus de 60 % à un an.
Pour leur part, les chercheurs de la Cleveland Clinic (Ohio) ont montré que l'isolation de la veine pulmonaire était aussi efficace et bien tolérée quand la fonction ventriculaire gauche est altérée (FEV = 38 ± 7 % (10 - 45 %). Un résultat qui se maintient à long terme (10 mois ± 4).
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