L’hérédité familiale semble jouer un rôle dans la fibrillation auriculaire (FA). C’est une donnée nouvelle qui ressort d’une analyse de la Framingham Heart Study, présentée avant publication* à l’occasion du congrès de l’American Heart Association (AHA). Si le caractère héréditaire de la FA a déjà été démontré, en particulier la responsabilité de certains variants génétiques, il n’était pas clair qu’il existe un risque de transmission familiale au premier degré. L’équipe du Dr Steven Lubitz a montré dans une large cohorte de plus de 4 000 participants et au cours d’un suivi de presque 40 ans (1968-2007), que le risque de FA était légèrement augmenté en cas d’antécédent au premier degré, y compris après ajustement sur les facteurs de risque connus de FA et l’identification de variants génétiques. Le risque est ainsi majoré de 40 %, passant de 3,1 chez les sujets sans hérédité au premier degré à 5,8 % chez ceux ayant un antécédent familial de ce type. « Il reste maintenant à déterminer si l’intégration de variants génétiques rend le modèle prédictif plus performant », concluent les auteurs.
* « JAMA », 2010 ; 304(20):doi:10.1001/jama.2010.1960.
Quotimed.com, le 15/11/2010
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