Alors que les nouveaux anticoagulants font l’objet d’une stricte surveillance exercée par les autorités sanitaires, Eliquis® (apixaban, laboratoire Bristol-Myers Squibb et Pfizer) bénéficie à son tour d’une extension de ses indications. Il peut désormais être prescrit dans la prévention de l’accident vasculaire cérébral et de l’embolie systémique chez les patients porteurs d’une fibrillation atriale non valvulaire et présentant un ou plusieurs facteurs de risque. Cette extension s’appuie sur les données de l’étude ARISTOTLE menée en double aveugle et en double placebo : apixaban versus warfarine. Plus de 18 000 patients ont été inclus dans le protocole. Les résultats révèlent une supériorité de l’apixaban par rapport à la warfarine sur trois critères. Primo, la réduction du risque de survenue des AVC et de l’embolie est de 21 % dans le groupe apixaban comparé à celui recevant de la warfarine. Secundo, le risque de survenue d’une hémorragie massive est diminuée de 31 % chez les patients bénéficiant d’un traitement par Eliquis® versus warfarine. Tertio, la mortalité globale est inférieure de 11 % dans le groupe apixaban.
Quant à la tolérance, elle se révèle supérieure dans le groupe apixaban, illustrée par le taux d’interruption de traitement (1,8 %) lié à la survenue d’effets secondaires comparé à 2,6 % observé dans le groupe warfarine.
Enfin, un nouvel antidote est en cours de développement. Une étude de phase II est actuellement menée avec l’annexante alpha.
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