La convention médicale représente une des spécialités de notre pays, au même titre que le TGV ou les bêtises de Cambrai. La vraie question est de savoir si elle est TGV ou bêtise. Lorsqu'on observe l'Allemagne, où le gouvernement s'efforce de maintenir un système proche du nôtre mais plus contraignant pour les professionnels de santé, on voit clairement que la crise du financement déchire la société.
La réforme de l'assurance-maladie mérite toute la considération populaire, mais elle ne réussira que si le déficit de l'assurance-maladie est contenu (ou, pourquoi pas ? durablement résorbé). C'est vital pour le pays, et pour les médecins aussi. Le tout est de savoir si la convention accomplira cet exploit. Si elle parvient, dans un délai raisonnable, à réduire (ou à stabiliser) les dépenses, le système de soins sera sauvé, générosité comprise. Sinon, la préoccupation du déficit deviendra une priorité plus grande que la sauvegarde du système.
Où est la sagesse ? Chez les conventionnistes ou chez les anticonventionnistes ? Chez les premiers, tant que c'est possible. Sinon, les seconds seront fatalement l'avenir des autres.
EDITORIAL
Exception française
Publié le 01/12/2004
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7644
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