Réuni ce week-end en comité directeur, MG France a exprimé son « exaspération […] face à la dégradation de[s] conditions d’exercice » des praticiens généralistes et a souhaité des « mesures concrètes permettant un exercice serein » de la médecine.
MG France estime qu’il est grand temps de « faire un choix politique clair » en faveur des médecins généralistes libéraux, seuls praticiens à « assurer l’accès à des soins de qualité pour la population ». Pour ce faire, MG France demande à l’État « un investissement de trois milliards vers la médecine générale ».
« Affaire du "non substituable" », « délits statistiques », politique du médicament « incohérente »…« Les généralistes en ont marre de constater qu’ils sont le bouc émissaire de tous les dysfonctionnements », indique le Dr Claude Leicher, président du syndicat.
Pointant des conditions d’exercice « de plus en plus difficile », et, en parallèle, le manque de considération dont souffre la profession, le Dr Leicher s’interroge : « Existe-t-il aujourd’hui une justification à des écarts de revenus qui, tous frais déduits, vont de un à trois entre nous et d’autres spécialités ? »
Et d’élargir son argumentation par l’exemple d’un médecin écossais « employeur de 2,5 salariés », qui « gagne 150 000 euros en travaillant 40 heures par semaine » quand le médecin français « gagn[e] 70 000 euros » par an.
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