Bandelettes urinaires, streptotest, Helicobacter pylori, INR, test de grossesse, dosage de la glycémie, troponine… Certains tests rapides sont déjà en usage en cabinet ou en centres de soin. lls ont l’avantage d’être rapides, faciles et pour certains moins traumatisants que l’examen de laboratoire.
Cependant, avec près de 4 000 laboratoires d’analyses médicales, l’accès aux examens biologiques est facile en France à la différence de certains pays comme l’Allemagne qui n’en compte que 520.
Par ailleurs, si la majorité des tests rapides ont une sensibilité et une spécificité très élevées, d’autres ne sont pas parfaitement au point, comme le test de la grippe dont la sensibilité est insuffisante.
Et certains tests d’excellente qualité – dengue, légionellose – n’ont pas d’intérêt en médecine générale.
Au total, les tests utiles en MG sont les bandelettes urinaires, le streptotest mais aussi helicobacter pylori, les tests de grossesse, le diallertest, le VIH, les sérologies VBH et VBC, l’INR pratiqué sur une goutte de sang capillaire. « Mais aujourd’hui en France, hors les bandelettes et le streptotest, l’utilisation d’autres tests rapides est considéré comme exercice illégal de la biologie médicale », a précisé le Dr Anne Cibois-Honnorat (médecin généraliste, Mirabeau).
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