Le président de l'Ordre des médecins des Pyrénées-Atlantiques, le Dr Marc Renoux, a démissionné mardi de ses fonctions, cinq jours après le vote du conseil de l'Ordre départemental décidant de ne pas poursuivre l'urgentiste soupçonné d'euthanasie active. « Je m'étais largement investi en faveur d'une plainte, j'ai été désavoué, j'essaie de tenir un raisonnement cohérent, je n'ai pas pu convaincre » a expliqué le Dr Renoux.
« Je disposais d'un dossier extrêmement sérieux avec des éléments, des conversations de personnes autorisées » a-t-il ajouté. Le 1er septembre, le CDOM avait décidé, lors d'un vote à la majorité et à bulletins secrets, de ne pas porter plainte contre lui auprès de la chambre disciplinaire du Conseil régional de l'Ordre.
Pour le président démissionnaire, ce vote a « décrédibilisé le conseil de l'Ordre ». « Le résultat c'est que le conseil de l'Ordre national va porter plainte, et je ne peux pas dire à la fois que je me désolidarise du conseil départemental et y rester» selon lui. Le Dr Renoux a précisé que cette démission allait entraîner une nouvelle élection du bureau le 6 octobre lors de la prochaine assemblée départementale.Pour sa part, le Conseil national de l'Ordre des médecins avait annoncé le 2 septembre son intention de déférer devant la chambre disciplinaire l'urgentiste contre lequel une sanction devrait être prononcée. Celui-ci a comparu mardi matin devant la chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Pau qui l'a entendu afin de décider s'il devait ou non rester en liberté. L'arrêt sera rendu le 13 septembre.
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