Ils s'appellent Ante, Olaf, Egon ou Thor. Ils sont étudiants, organiste, plombier, libraire... Tous sont de « race » caucasienne/scandinave, ont les yeux bleus et les cheveux blonds. En parlant de cette société qui « répand les gènes scandinaves sans les bateaux vikings », c'est le « New York Times » qui a braqué à nouveau les projecteurs sur l'activité de la banque de sperme danoise Cryos, qui livre dans quarante pays et a depuis peu pignon sur rue (Broadway) aux Etats-Unis. Sur le site Internet de Cryos, on trouve un catalogue présentant une liste de donneurs qui ont en effet pour la plupart le profil du Viking, y compris la taille. Pas de problème pour les trouver : ils sont rémunérés (pas énormément, mais cela arrondit les fins de mois) et le Danemark, contrairement à des pays voisins, continue à garantir leur anonymat. Pas de problème non plus pour trouver des acheteurs, avides de bébés blancs et blonds.
Ole Schou, le directeur de Cryos, qui, dixit toujours le « New York Times », a l'ambition de « devenir le McDonald's de la distribution de sperme », se défend des accusations de sélection. A l'envoyé spécial du « Journal du dimanche », qui lui a consacré une page entière, il explique : « Moi, j'ai envie de parler d'eugénisme libéral. Qu'y a-t-il de mal à préférer un certain type de donneur plutôt qu'un autre ? » A chacun de trouver sa réponse.
L'HISTOIRE DU JOUR
Eugénisme libéral
Publié le 19/10/2004
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7615
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