La Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF) se rebiffe et salue aujourd’hui la performance solide de son portefeuille (catégorie par catégorie d’actifs) sur l’année 2014, après avoir été durement épinglée sur sa gestion depuis un an et demi.
Performance globale en hausse de 7 %
« Il y a 18 mois, la gestion de la CARMF était mise en cause par un rapport tendancieux qui a fait flop, après
avoir été repris par deux syndicats demandant la démission du président. Depuis, la CARMF n’a rien changé dans ses méthodes et continue d’aligner des performances en contradiction avec les critiques », affirme la CARMF. « Les réserves ont progressé pour l’année, après fiscalité, de 7,12 %, avec une progression des actions de 9,57 % (56 % du portefeuille) et de 4,25 % pour les obligations (42,4 % du portefeuille) », précise la caisse, qui publie un tableau détaillé de performances du 1er janvier au 31 décembre 2014 (lire ci-dessous).
« À cela s’ajoute l’immobilier qui, au fil des années, donne un taux de rendement interne d’environ 7 % », se réjouit encore la CARMF.
Dialogue de sourds
En juin 2013, l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) avait dénoncé, dans un rapport provisoire, la politique de placements de la CARMF, jugée trop risquée et sans objectifs.
La CSMF et MG France avaient alors réclamé des comptes à la CARMF, cette dernière répliquant vertement à ses adversaires.
Quelques mois plus tard, en décembre 2013, le rapport définitif de l’IGAS se montrait à nouveau très sévère sur la politique de placements de la CARMF.
En affichant des résultats 2014 plutôt flatteurs, la CARMF reprend à nouveau la main dans cette polémique sans fin sur la qualité de sa gestion.
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