Le cabinet mobile refait surface. L’Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF) vient de le remettre au goût du jour dans le cadre du débat sur la lutte contre les déserts médicaux. Leur projet ? Mettre à disposition de praticiens des véhicules de santé pluriprofessionnels équipés comme des cabinets de ville. Ils leur permettraient d’assurer une présence médicale dans des zones sous-denses sans qu’il y habitent ou qu’ils aient à y exercer toute l’année. Une idée chère au Pr Guy Vallancien qui avait initié un projet similaire en 2009 et 2010.
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Problème : ces initiatives sont assimilées à de la médecine foraine, une pratique interdite par le code de déontologie médicale (article 74). L’Ordre des médecins prévoit toutefois des dérogations dans des cas précis. C’est ce que l’ANEMF demande dans son « plan démographie médicale ». C'est à cette condition que l’on pourrait voir circuler sur les routes de France des « bus santé ».
L'Ordre doit-il autoriser de telles initiatives ? Seriez-vous prêts à prendre le volant de l’un de ces véhicules ? À quelles conditions ? S’agit-il d’une solution pertinente pour contribuer à résoudre le problèmes des déserts médicaux ?
À vous de débattre…
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