Interdiction des événements et spectacles publics, arrêt des transports régionaux, mise en quarantaine possible de villes entières et vaccination massive et rapide de la population de la région touchée par l'épidémie : telles sont les principales dispositions du plan américain de réponse d'urgence en cas d'attaque bioterroriste avec l'arme de la variole.
Rendu public par les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), ce plan fait l'objet de critiques sévères de la part de plusieurs responsables sanitaires de différents Etats, qui estiment qu'il ne serait pas adapté en cas d'éruption simultanée dans plusieurs régions, en particulier lorsqu'il s'agira de vacciner en priorité les personnels de secours, médecins, infirmières, pompiers et forces de l'ordre. « Si l'on ne peut pas protéger nos premiers intervenants, alors on risque le chaos et la panique », s'est inquiétée Leslie Beitsch, la responsable de la santé publique de l'Oklahoma.
Les Etats-Unis disposent pour l'instant d'un stock vieillissant de 15 millions de doses de vaccin antivariolique. A la mi-octobre, le secrétaire à la Santé Tommy Thompson a annoncé que l'Etat fédéral avait demandé à des sociétés pharmaceutiques de relancer la production vaccinale, de manière à atteindre à la fin de l'année un stock de 300 millions de doses.
Etats-Unis : un plan d'urgence antivariole
Publié le 29/11/2001
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7021
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