On s'en souvient : il y a près de deux ans, en mars 2000, à la suite de la description de 28 cas de SLA (sclérose latérale amyotrophique ou maladie de Charcot) chez des anciens combattants américains de la guerre du Golfe, les Etats-Unis lançaient une grande étude destinée à voir si cette affection (qu'ils appellent maladie de Lou Ghering, du nom d'un joueur de base-ball qui en a été victime) est réellement plus fréquente dans cette population militaire (« le Quotidien » du 3 avril 2000). L'étude est terminée et les résultats ont été annoncés par le Department of Veterans Affairs : sur les 697 000 Américains ayant combattu dans le Golfe, 40 ont développé une SLA, alors que, parmi les 1,8 million de militaires non déployés dans le Golfe pendant la même période (du 2 août 1990 au 31 juillet 1991), on n'a enregistré que 67 cas. Le risque apparaît donc presque doublé. Cela dit, là où l'on a observé 40 cas, on pouvait en attendre 33 dans une population de taille similaire, pendant la même période. Des travaux complémentaires sont nécessaires.
Etats-Unis : un excès de SLA chez les anciens combattants de la guerre du Golfe
Publié le 13/12/2001
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7031
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