L’Europe a été précurseur concernant la réglementation encadrant les biosimilaires. Les États-Unis, eux, sont à la traîne. En 2010, Barack Obama a signé une loi facilitant le développement des biosimilaires ; la FDA a, elle, émis des guidelines pour en faciliter le développement clinique. Mais le marché peine à s’y développer. En cause, « un fort lobbying des firmes pharmaceutiques », explique Pierre-Emmanuel Gérard. Ils combattent ainsi au niveau fédéral la possibilité de substituer les biosimilaires à leurs références et ont déjà réussi à faire adopter de telles mesures par huit États. Conséquence : « Les grands acteurs de biosimilaires sont essentiellement européens ou asiatiques », concède Marc-Olivier Devierre. Mais étant donné le potentiel du marché américain, cette fronde ralentit aussi le développement du marché globalement, au niveau international. Qu’importe. Comme le glisse le PDG de Momenta Pharmaceuticals, un développeur américain de génériques et de biosimilaires complexes, « la pression des payeurs l’emportera »*.
États-Unis : lobbying des firmes
Publié le 30/06/2013
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* À lire dans Nature Biotechnology, 2013, 31(4), 269-70,
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Source : Décision Santé: 292
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