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La « phobie administrative » de Thomas Thévenoud, éphémère secrétaire d’État au Commerce extérieur, contrait de démissionner après la mise au jour de ses déboires fiscaux, inspire ce commentaire facétieux à un psychiatre, lecteur du « Quotidien ».
Moi-même atteint du même Haut Mal, j'ai décidé d'entrer dans une thérapie comportementale par immersion.
A mon cabinet, pendant de longues heures, je consulte AMELI, je télé-transmets à mes frais pour soulager le personnel de la Sécu qui n'a pas encore été vidangé par la direction, je réponds sans délai à toutes les demandes administratives qui me sont faites, je coche toutes les cases qui figurent sur les formulaires que l'on me soumet, le soir je me désespère sur ma comptabilité informatisée, la nuit je médite sur les recommandations de la Haute Autorité (de Santé ?)... Bref, je bouche mon angoisse existentielle avec une activité incessante (et tellement productive). De clic en clic, ma tête se met à cliqueter. Finalement, c'est agréable de ne plus penser, d'obéir. Ah oui ! OBEIR.
Pauvre ex-ministre ! Qu'est-ce qu'il doit souffrir ! Tous ces torrents de persiflages qui lui tombent dessus ! C'est injuste. Et s'il était tout simplement un précurseur ? Oui, un précurseur. Un gouvernant qui a compris que ce dont nous avions surtout besoin, c'était de DÉRÈGLEMENTATION ! Il nous montre la voie.
Désobéissons, jouissons sans limites, foutons-nous de la tête des autres. Tout ça sous couvert de la plus épaisse cuistrerie.
Vive les malades qui nous gouvernent.
Posté le 10 septembre 2014 par le Dr J. M. A. Voir tous les commentaires sur le sujet : « La phobie administrative de Thévenoud, vraie maladie ? »
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