Bien qu’étant aussi affectées que les hommes par l’infection à VIH, les femmes restent largement sous-représentées dans les essais cliniques thérapeutiques (1). Elles constituent, en effet, de l’ordre de 20 % des patients inclus, voire moins dans certaines études récentes. La participation des femmes en âge de procréer et, donc, susceptibles d’être enceintes constitue un des obstacles rapportés. Le Dr Lacombe fait toutefois remarquer que des efforts sont faits dans ce domaine puisque des essais spécifiques à cette population ont été lancés, « sous la pression des scientifiques et des associations ». Ils permettront, notamment, d’obtenir des données précises sur la pharmacocinétique des antirétroviraux (ARV) chez les femmes infectées par le VIH et, ainsi, de ne plus extrapoler les résultats obtenus chez les hommes.
(1) Falcon R et al. Recruitment and retention of diverse populations in antiretroviral clinical trials: practical applications from the gender, race and clinical experience study. J Womens Health (Larchmt) 2011 ; 20 : 1043-50.
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