Un patient du centre hospitalier universitaire (CHU) de Besançon a été victime d'erreurs d'irradiation lors d'une quinzaine de séances de radiothérapie, sans conséquence avérée pour sa santé selon l'autorité de sûreté nucléaire (ASN). Le 21 juillet 2009, un patient du CHU de Besançon traité par radiothérapie pour un cancer a été mal positionné par rapport aux rayons. Un tissu sain a été irradié à la place de la tumeur cancéreuse, a indiqué l'ASN Bourgogne-Franche-Comté lors d'une conférence de presse. L'erreur s'est répétée pendant quatorze séances, jusqu'à ce que l'équipe soignante se rende compte de l'erreur. «Le patient n'a pas été irradié correctement, mais il n'y a eu aucune conséquence immédiate pour sa santé. Des conséquences potentielles sur le long terme ne peuvent pas être exclues», déclare l'ASN qui précise que le patient est suivi de près sur le plan médical.
Au même moment, l'Autorité de sûreté nucléaire pour le Sud-Ouest (Aquitaine, Midi-Pyrénées, Poitou-Charentes) a sorti le bilan de son activité pour 2009. A cette occasion, elle indique qu’une grande partie des personnels médicaux du Sud-Ouest est insuffisamment formée et qualifiée pour employer les rayons X dans les blocs opératoires. L’ASN sud-ouest vise essentiellement, la protection des personnels. Ainsi, de nombreux personnels pratiquant la «radiologie interventionnelle» ne portent pas non plus d'équipement de protection individuelle ni de dosimètre mesurant leur exposition, selon l'Autorité.
Les insuffisances ne sont apparemment pas le fait du seul grand Sud-Ouest. Dans un récent rapport national, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) souligne que les exigences réglementaires de protection des professions médicales contre les rayonnements ionisants «ne sont pas suffisamment respectées».
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