A la suite de notre article du 24 avril, intitulé « Entorse de cheville : la botte en touche », nous devons nuancer ce qui a été écrit.
Premièrement, le traitement fonctionnel ne doit pas s'appliquer aux entorses très graves avec rupture ligamentaire complète, précise-t-on à la Clinique du sport. En effet, cette situation est une indication à la botte plâtrée (en dehors de la chirurgie pour les sportifs de haut niveau).
Deuxièmement, pour ce qui est de l'entorse de gravité moyenne, si le traitement fonctionnel est très répandu, il existe des situations dans lesquelles la botte plâtrée garde sa place, d'autant que la distinction entre entorse grave et entorse de gravité moyenne est parfois difficile. C'est le cas, indique au « Quotidien » le Pr Charles Msika (orthopédiste, Paris), s'il existe de petits stigmates osseux d'arrachement ligamentaire ou s'il existe un oedème important...
Pour le Dr Jean-François Schuhl (orthopédiste, Rouen), en dehors de la chirurgie pour les très gros diastasis et à discuter chez les sportifs de très haut niveau, l'attitude est schématiquement : pour les grosses entorses, plâtre ou résine ; pour les entorses de gravité moyenne : maintien par une orthèse semi-rigide amovible et reprise rapide de la marche ; pour l'entorse très bénigne : strapping vrai.
Entorse de cheville : la botte garde des indications
Publié le 29/04/2003
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VIEL Emmanuel de
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7326
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