De notre envoyé spécial
Les responsables de l'Université médicale virtuelle francophone (UMVF) - structure publique qui regroupe des responsables des enseignements par Internet des diverses facultés - ont décidé de faire chaque année le point des travaux de leur organisation encore récente.
A Nice, Albert-Claude Benhamou, coordinateur national de l'UMVF, a expliqué qu'à la suite des appels d'offres ministériels 2001 et 2002 douze campus numériques consacrés à des spécialités médicales fonctionnent actuellement, selon des modalités diverses, très différentes par exemple en microbiologie et en chirurgie. Ces campus numériques, créés par les collèges d'enseignants des différentes spécialités, sont destinés à faire de la formation initiale et continue grâce à Internet. Plusieurs groupes de travail au sein de l'UMVF planchent sur d'autres dossiers, et notamment sur la méthode pédagogique assistée par ordinateur dite de « l'apprentissage par problème » - qui est une méthode de pédagogie active pratiquée à Rouen depuis quelques années.
L'intérêt des doyens
Au cours du colloque de Nice, le Pr Jacques Roland, président de la Conférence nationale des doyens de faculté de médecine et de nombreux doyens avec lui, ont exprimé leur intérêt pour cette idée pédagogique nouvelle.
En ce qui concerne l'évaluation des connaissances, la réunion de Nice a fait point sur le projet « French Licensing », fruit d'un partenariat entre les facultés de Nancy, Paris-Saint-Antoine, Paris-XII, l'Agence nationale d'accréditation et d'évaluation en santé (ANAES) et le Centre national des concours d'internat (CNCI). Ce projet vise à permettre de faire passer des examens - ou de contrôler des connaissances en recourant à Internet, le candidat pouvant se trouver ailleurs que dans un centre d'examen traditionnel.
Pour l'instant, ce projet se heurte à la réglementation actuelle qui impose une présence physique du candidat en centre d'examen.
Enfin, les responsables de l'UMVF ont indiqué que leur structure va bénéficier d'un canal satellitaire qui sera ouvert par le Centre national d'études spatiales (CNES) et qu'un service de production télévisuel universitaire pour le Net « Canal U » a commencé à offrir ses services aux facultés qui le souhaitent. Les pouvoirs publics, et notamment les ministères de l'Education, de la Santé et de la Recherche, portent un intérêt soutenu à ces universités virtuelles, comme Lionel Jospin l'a rappelé dans un message audiovisuel adressé aux congressistes réunis à Nice.
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