Une information judiciaire doit être ouverte lundi par le parquet de Versailles, sur une maison de retraite de Carrières-sous-Poissy (Yvelines), pour « mise en danger de la vie d’autrui et délaissement de personnes hors d’état de se défendre ».
Dans la nuit de mardi à mercredi dernier, les 71 résidents de l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), membre du groupe ACPPA, se sont retrouvés seuls, comme la police l’a constaté peu avant minuit. L’équipe de nuit ne s’était pas présentée. Elle était composée de deux personnes seulement : une aide-soignante qui avait envoyé le lundi un arrêt maladie et qui n’avait pas été remplacée et une auxiliaire de vie qui, selon une source judiciaire citée par l’AFP, « a oublié de venir ». Le directeur, Florian Lacroix, se trouvait en séminaire en province avec son adjoint. Il a alors été contacté et a fait appel à des vacataires qui ont finalement assuré le service de nuit.
La ministre des Solidarités, Roselyne Bachelot, s’est déclarée « profondément choquée » par ces « graves dysfonctionnements ». Elle a demandé au directeur de l’Agence régionale de santé d’Île-de-France, Claude Évin de convoquer le directeur de l’établissement, « ce qui a été fait aussitôt ».
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