Il n’existe pas de réponse standard, dans la mesure où il appartient à chacun de mettre en parallèle les avantages, d’une part, du rattachement qui, d’un côté, vous donne droit à une demi part en plus et vous permet aussi d’alléger votre taxe d’habitation, mais, de l’autre, vous oblige à ajouter les revenus de votre fils aux vôtres, ce qui peut vous faire «sauter» d’une tranche d’impôt ; d’autre part, de la déduction d’une pension alimentaire pour les dépenses que vous avez engagées pour son entretien, un système excluant automatiquement l’autre ; ici, les deux dispositifs sont envisageables puisque votre fils est âgé de moins de 25 ans et peut donc encore être rattaché à votre foyer, en en faisant la demande expresse sur l’imprimé 2042. En revanche, vous devez renoncer au rattachement, pour pouvoir déduire une pension alimentaire ; le montant de cette déduction peut s’élever, sans autre justificatif, à 3 296 euros, au titre des frais d’hébergement et, sur justificatif, à un maximum de 5 729 euros par enfant, pour l’ensemble des dépenses (frais de scolarité, vêtements etc) que vous avez pu engager.
Cette déduction n’est toutefois possible que si les revenus de votre fils ne suffisent pas à lui assurer sa subsistance. Cela, dans la mesure où, sur le plan civil, une pension doit toujours être proportionnelle aux besoins de celui qui la reçoit et aux possibilités de celui qui la verse.
Enfin, votre fils doit évidemment ajouter à ses revenus le montant que vous aurez déduit.
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